Article écrit par le Dr Robert Larsonneur. Enseignant/conférencier et dirigeant de centre de formation.
Pour pallier à la souffrance au travail tout en faisant augmentant leur réactivité au changement, les entreprises mettent en place un vaste chantier : l’agilité.
Les niveaux élevés de compétences ne suffisent plus à garantir le succès de l’entreprise. Tant de personnes compétentes peinent à s’épanouir au travail… La souffrance au travail est bien réelle… même si elle est tue… car considérée comme un aveu de faiblesse…
À VOIR : Formations soft Skills compétences relationnelles et comportementales.
Souffrance au travail entraine démotivation, maladies et… absentéisme.
L’absentéisme conséquence de cette souffrance ne cesse de croître… encore +3,6% en un an…+8% en 4 ans . Ce mal essentiellement français montre l’inadéquation entre le niveau élevé de compétence et le bien-être au travail… mal français par excellence… 20% des salariés français ressentent une tension psychologique au travail.
Bien-être au travail… souvent un « gros mot » en France. La prise de conscience du mal-être existe, trop légère et pas à la hauteur des enjeux économiques (coût de l’absentéisme 100 milliards d’euros) et humain (stress, burn out, brown out, dépression).
Le développement de l’intelligence artificielle… qui est pourtant un réel progrès va se traduire si nous n’agissons pas par une augmentation des troubles psycho-sociaux (stress, dépression liée au travail, burn out, bore out, brown out).
Accroitre la qualité de la relation au travail… une urgence.
Pour les entreprises, développer les softs Skills (compétences relationnelle et comportementales), c’est augmenter le niveau de performance individuelle et donc globale. La démotivation a un coût économique et social élevé.
Pour les particuliers, développer les soft skills, c’est valoriser ses compétences techniques, augmenter ses chances d’être recruté, augmenter son équilibre personnel, augmenter sa résistance au stress… tout simplement se donner une vraie chance d’être heureux.
» À LIRE ÉGALEMENT : Comment se préparer au changement quand on ne sait pas ce qui va se passer.
Les entreprises, plutôt que de développer les soft Skills, préfèrent recruter en priorité des personnes ayant des compétences relationnelles et comportementales… c’est déjà le cas… 59% des entreprises accordent plus d’importance aux compétences relationnelles et comportementales qu’aux compétences techniques.
» AUTRE ARTICLE : 59 % des entreprises donnent la priorité aux soft Skills
Les progrès technologiques et l’intelligence artificielle vont rendre rendre les compétences techniques moins cruciales pour l’entreprise et plus rapidement obsolètes. De plus le travail risque de devenir moins intéressant… déjà 63% des salariés avouent s’ennuyer au travail… avec le risque de développer un brown out.
Votre avenir… c’est vous.
Vous allez changer d’entreprise, probablement de compétences techniques, probablement de métier, peut-être de compagnon, de compagne… mais pas de vous-même… Vous êtes définitivement vous-même… c’est peut-être la seule chose dont vous pouvez être absolument certain… vous êtes une valeur sûre sur laquelle il faut miser.
L’avenir appartient à ceux qui se formeront.
Le parent pauvre de la formation sont les soft skills (compétences relationnelles et comportementales). Peut-être avez-vous dans votre entourage une personne qui n’a pas réussi ses diplômes avec brio mais qui a particulièrement bien réussi sa vie personnelle et professionnelle. Cette personne a une certaine aisance relationnelle qui lui permet de franchir des obstacles plus facilement que d’autres.
Les compétences relationnelles et comportementales… ça s’apprend.
Depuis plus de 20 ans je forme aux soft Skills… avant même que le mot n’apparaisse.
Dr Robert Larsonneur
Enseignant-conférencier Dirigeant fondateur de Dynacom Business.
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